Accueil

L'histoire

Mon 1er didgeridoo, un eucalyptus termité m’a été offert en 2003, mais comme je ne suis  jamais satisfait  et que j’ai besoin de faire travailler mes mains et mes neurones, il me fallait moi-même réaliser  mes didgeridoos.J’ai tout de suite accroché à l’agave avant même de penser que je pouvais en faire un didg.
Sa rapidité à pousser, à donner des formes agréables, sa facilités de propagation, la quantité à disposition et le fait de donner une hampe florale avant de mourir m’a fait adopter l’agave pour fabriquer mes didgeridoos. Quoi de mieux que de pouvoir le faire revivre?

Installé sur l’ile de la réunion depuis 1999, dans l’ouest de l’ile, la région la plus sèche, c’est là que je travaille mes agaves à l’ombre des cocotiers à la mode sandwich, la mieux adaptée à mon gout  pour obtenir les volumes intérieurs désirés. Associée à la résine époxy qui lui donne toute sa rigidité et ses qualités, ensuite vient le recollage, puis le plaisir de la déco et de l’embouchure en bois qui m’a paru de suite être la plus hygiénique et la plus adaptée au bon fonctionnement de la vibration des lèvres.

En plus d’un bel effet, d’un poids très léger, d’une facilité de jeu et d’une richesse harmonique incroyable, l’agave est pour moi une valeur sûre.

Le choka

Voici ma matière première, le choka ou agave, est un cactus vivant entre 10 et 15 ans. À la fin de sa vie, le choka va former une unique hampe florale qui va s’effondrer au bout de plusieurs mois laissant échapper au sol ses graines qui ne demandent qu’à prendre racine.